La plupart des sociétés de cosmétiques ont signé la charte One Voice, auparavant appelée Talis, et se sont engagées à ne pas utiliser d'animaux pour tester ou faire tester les ingrédients et leurs produits finis.
n.b:
La société Body Shop, rachetée par L’Oréal, a toujours été opposée aux expérimentations sur les animaux. L'Oréal a racheté SkinEthic, une société niçoise de reconstruction tissulaire afin de développer des techniques d'expérimentation in vitro sur peaux synthétiques. Le but de trouver des substituts aux expériences sur les animaux.
plutot bien les filles, non?????????
mercredi 15 juillet 2009
Cosmétiques bio et composants toxiques
Beaucoup de cosmétiques contiennent des composants chimiques qui soulèvent des questions voire des polémiques. Colorants, conservateurs, solvants tels que le triclosan, les sels d’aluminium, le paraben sont même parfois accusés d’être cancérigènes ! Alors faut-il s’en méfier ? Peut-on croire que l’industrie met sur le marché des substances dangereuses pour la santé ?
* Les parabens : réputés pour leur pouvoir allergisant, certains de ces conservateurs sont soupçonnés d'être cancérogènes et dangereux pour le développement du foetus.
* Les éthers de glycol : on sait depuis les années 80 qu'ils attaquent les cellules du sang, les gènes, la fertilité et sont même cancérigènes.
* Les phtalates : ces agents fixateurs ou vecteurs dans les produits cosmétiques sont classés toxiques pour la reproduction (le DEHP et le DBP sont les plus dangereux). Le DEHP provoque des troubles du développement des testicules et perturbe les hormones du foie.
* Les composés de muscs artificiels contribuent à la fragrance des parfums. Les muscs nitrés sont de moins en moins produits à cause de toxicité pour l’environnement et la santé. Les muscs polycycliques, controversés quant à leurs impacts, sont fortement déconseillés par les experts.
* Les alkylphénols et éthoxylates d’alkylphénol sont incorporés comme agents émulsifiants dans les cosmétiques. Le plus controversé est le nonylphénol à l’activité hormonale (oestrogène) avérée :pouvant dégrader la qualité du sperme et provoquer des atteintes à l’ADN.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi vous procurez l’ouvrage « Le guide des cosmétiques bio » que nous recommandons car il fait l’inventaire de 3000 produits cosmétiques bio proposés par 40 marques allemandes et françaises qui ont été testés par 4000 clientes.
* Les parabens : réputés pour leur pouvoir allergisant, certains de ces conservateurs sont soupçonnés d'être cancérogènes et dangereux pour le développement du foetus.
* Les éthers de glycol : on sait depuis les années 80 qu'ils attaquent les cellules du sang, les gènes, la fertilité et sont même cancérigènes.
* Les phtalates : ces agents fixateurs ou vecteurs dans les produits cosmétiques sont classés toxiques pour la reproduction (le DEHP et le DBP sont les plus dangereux). Le DEHP provoque des troubles du développement des testicules et perturbe les hormones du foie.
* Les composés de muscs artificiels contribuent à la fragrance des parfums. Les muscs nitrés sont de moins en moins produits à cause de toxicité pour l’environnement et la santé. Les muscs polycycliques, controversés quant à leurs impacts, sont fortement déconseillés par les experts.
* Les alkylphénols et éthoxylates d’alkylphénol sont incorporés comme agents émulsifiants dans les cosmétiques. Le plus controversé est le nonylphénol à l’activité hormonale (oestrogène) avérée :pouvant dégrader la qualité du sperme et provoquer des atteintes à l’ADN.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi vous procurez l’ouvrage « Le guide des cosmétiques bio » que nous recommandons car il fait l’inventaire de 3000 produits cosmétiques bio proposés par 40 marques allemandes et françaises qui ont été testés par 4000 clientes.
Quelques marques de produits cosmétiques naturels, sans toxiques et bio
* Alma Carmel : cette marque est la marque de luxe du cosmétique bio avec une approche “harmonie du tout naturel” appuyée par la recherche en dermatologie. Produits labellisés issus de composants naturels (fruits, huiles végétales, eau thermale millénaire, …) présentés dans des emballages chic.
* Cattier : les produits Cattier sont labellisés BIO et sont contrôlés et certifiés par Ecocert (organisme indépendant reconnu par l'état) et Cosmébio. Crée en 1968, Cattier porte attention à ses méthodes de fabrication, d’emballage, de énergétique et des déchets, de transport et de stockage.
* Cosmo Naturel : propose des produits de beauté bio avec 100% d’actifs bio (exemple, le lait de démaquillage bio pour peaux sèches et sensibles)
* Doux me : cette marque bio propose des produits cosmétiques frais, totalement exempts de conservateurs, et donc à conserver au réfrigérateur. Exemples : la crème de soin jour et nuit bio pour visage à peau sèche « Crème Caroline » à l’extrait de bourgeon de hêtre.
* Lavera : cette marque de cosmétique bio est plutôt haut de gamme et met l’accent sur les propriétés des composants naturels avec une approche innovante.
* Logona : marque allemande de produits certifiés bio comme par exemple les crayons à paupières à base de jojoba et de cires. A noter ses soins du corps, le maquillage bio et produits bio pour bébé. Soins et produits colorants pour cheveux à base de produits naturels, comme les extraits d’algue ou la protéine de blé.
Gel douche bio fleur de lotus et bamboo Logona
* Centella le déodorant sans alcool ni sel d'Aluminium, discrètement parfumé ce déodorant naturel vous accompagne discrètement. Il contient uniquement des produits issus de l’agriculture biologiques bien entendu : huiles essentielles de camomille, eucalyptus, thym, sauge, menthe, citron, ylang-ylang. Magnésium, Distillat de romarin.
* Natura : ligne de soin de luxe 100% bio, pour femmes et pour hommes, de Stella McCartney directement inspirée de la philosophie personnelle de la créatrice de mode, de ses principes végétariens et de son engagement envers la protection de l'environnement. Care by Stella McCartney est certifiée Ecocert et présentée dans un packaging design.
* Weleda: produits cosmétiques 100% naturels en vente en pharmacie et parapharmacie. Exemples : les soins, à la rose, à l’iris ou à l’amande, répertoriés par type de peau ou aussi des produits solaires, des shampoings, des savons, des dentifrices, très efficaces et qui n’ont pas été testés. Le lait démaquillant relaxant à base d’extraits de mauve et d’huile de graines de rose.
* Cattier : les produits Cattier sont labellisés BIO et sont contrôlés et certifiés par Ecocert (organisme indépendant reconnu par l'état) et Cosmébio. Crée en 1968, Cattier porte attention à ses méthodes de fabrication, d’emballage, de énergétique et des déchets, de transport et de stockage.
* Cosmo Naturel : propose des produits de beauté bio avec 100% d’actifs bio (exemple, le lait de démaquillage bio pour peaux sèches et sensibles)
* Doux me : cette marque bio propose des produits cosmétiques frais, totalement exempts de conservateurs, et donc à conserver au réfrigérateur. Exemples : la crème de soin jour et nuit bio pour visage à peau sèche « Crème Caroline » à l’extrait de bourgeon de hêtre.
* Lavera : cette marque de cosmétique bio est plutôt haut de gamme et met l’accent sur les propriétés des composants naturels avec une approche innovante.
* Logona : marque allemande de produits certifiés bio comme par exemple les crayons à paupières à base de jojoba et de cires. A noter ses soins du corps, le maquillage bio et produits bio pour bébé. Soins et produits colorants pour cheveux à base de produits naturels, comme les extraits d’algue ou la protéine de blé.
Gel douche bio fleur de lotus et bamboo Logona
* Centella le déodorant sans alcool ni sel d'Aluminium, discrètement parfumé ce déodorant naturel vous accompagne discrètement. Il contient uniquement des produits issus de l’agriculture biologiques bien entendu : huiles essentielles de camomille, eucalyptus, thym, sauge, menthe, citron, ylang-ylang. Magnésium, Distillat de romarin.
* Natura : ligne de soin de luxe 100% bio, pour femmes et pour hommes, de Stella McCartney directement inspirée de la philosophie personnelle de la créatrice de mode, de ses principes végétariens et de son engagement envers la protection de l'environnement. Care by Stella McCartney est certifiée Ecocert et présentée dans un packaging design.
* Weleda: produits cosmétiques 100% naturels en vente en pharmacie et parapharmacie. Exemples : les soins, à la rose, à l’iris ou à l’amande, répertoriés par type de peau ou aussi des produits solaires, des shampoings, des savons, des dentifrices, très efficaces et qui n’ont pas été testés. Le lait démaquillant relaxant à base d’extraits de mauve et d’huile de graines de rose.
Cosmétique bio - Le Label Cosmébio
Seules les plantes peuvent être qualifiées de "BIO", c'est-à-dire provenant de l'agriculture biologique. Autrement dit, les produits, crèmes, émulsions,... qui contiennent de l'eau, des conservateurs, des tensio-actifs ne peuvent pas se revendiquer comme à tout à fait bio. Généralement, un produit bio propose une plus forte proportion de principes actifs qu'un produit traditionnel. Les huiles de massage, par exemple, peuvent être 100 % bio.
Le label Cosmébio indique que 95 % des végétaux utilisés sont issus de l'agriculture biologique, et que 10 % minimum de l'ensemble de la composition sont "bio". Une majorité de produits à base de cires et d'huiles, essentielles et végétales, garantissant ainsi une forte concentration de composants bio.
Le label Cosmébio exige que 95 % du produit fini sont d'origine naturelle; le reliquat de 5 % étant composés de conservateurs, si possible respectueux de l'environnement. Donc, avec un produits bio, on n'a normalement ni pesticides, ni engrais chimiques, ni colorants ou parfums de synthèse.
Soulignons que la pratique "bio " réprouve les emballages pléthoriques et préfère les packagings plus légers, biodégradables ou recyclables .
La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes veille au respect de ces critères de la cosmétique bio.
La cosmétique "naturelle" est un secteur beaucoup plus flou dans lequel on trouve de tout, le meilleur ... et le reste. Comment choisir ? En lisant attentivement les compositions et les étiquettes pour préférer les marques et produits qui ont un pourcentage élevé de plantes dans leur composition. Voir la boutique Beauté Santé
Quoi qu’il en soit, les marques et les produits naturels et bio sont de plus en plus nombreux sur le marché. Ils répondent à un besoin d’être rassurés des consommateurs: selon un sondage TNS-Sofres, 43% des femmes sont enclines à choisir un produit cosmétique bio. C’est dire combien les packages et les labels verts ont de l’avenir.
Attention, il ne faut pas les confondre avec les produits simplement appelés « naturels », notion très floue. Pour vous y retrouver, choisissez des produits avec un label évident, comme Cosmébio.
Le label Cosmébio indique que 95 % des végétaux utilisés sont issus de l'agriculture biologique, et que 10 % minimum de l'ensemble de la composition sont "bio". Une majorité de produits à base de cires et d'huiles, essentielles et végétales, garantissant ainsi une forte concentration de composants bio.
Le label Cosmébio exige que 95 % du produit fini sont d'origine naturelle; le reliquat de 5 % étant composés de conservateurs, si possible respectueux de l'environnement. Donc, avec un produits bio, on n'a normalement ni pesticides, ni engrais chimiques, ni colorants ou parfums de synthèse.
Soulignons que la pratique "bio " réprouve les emballages pléthoriques et préfère les packagings plus légers, biodégradables ou recyclables .
La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes veille au respect de ces critères de la cosmétique bio.
La cosmétique "naturelle" est un secteur beaucoup plus flou dans lequel on trouve de tout, le meilleur ... et le reste. Comment choisir ? En lisant attentivement les compositions et les étiquettes pour préférer les marques et produits qui ont un pourcentage élevé de plantes dans leur composition. Voir la boutique Beauté Santé
Quoi qu’il en soit, les marques et les produits naturels et bio sont de plus en plus nombreux sur le marché. Ils répondent à un besoin d’être rassurés des consommateurs: selon un sondage TNS-Sofres, 43% des femmes sont enclines à choisir un produit cosmétique bio. C’est dire combien les packages et les labels verts ont de l’avenir.
Attention, il ne faut pas les confondre avec les produits simplement appelés « naturels », notion très floue. Pour vous y retrouver, choisissez des produits avec un label évident, comme Cosmébio.
La cosmétique bio, un marché de plus en plus riche et inspiré
Le cabinet allemand BBE évalue le marché des produits bio à environ 770 millions d'euros en 2007. Le chiffre d'affaires du seul marché français des cosmétiques bio tournerait des 150 millions d’euros, bien peu comparé au marché des cosmétiques de synthèse qui approche les 200 milliards € de CA en Europe. Cependant le cosmétique bio est un marché fort dynamique qui grandit de 20% par an en Europe porté par l’apparition de plus en plus de nouveaux produits et de nouvelles marques.
A l'origine, les consommateurs de cosmétiques bio étaient surtout ceux qui souffraient d'allergies ou d'irritations à la recherche et qui donc recherchaient des produits naturels, exempts de composants de synthèse tels que les parabens. Les parabens sont des conservateurs, susceptibles de provoquer des allergies de contact, dont l'exploitation dans les produits cosmétiques est réglementée par une directive depuis 1976.
Le leader mondial des cosmétiques bio est le suisse Weleda dont les ventes ont cru de 30% ces 5 dernières années (183,1 millions d'euros en 2006). La société allemande Dr Hauschka a réalisé un chiffre d’affaire des 75 millions d'euros en 2006 avec une croissance à deux chiffres. De nombreuses marques de cosmétiques bio et de distributeurs spécialisés apparaissent tandis que la grande distribution et les grands magasins s’y mettent.
Les cosmétiques bio attirent les grands groupes cosmétiques
Ainsi, au Printemps Haussmann, l'espace du grand magasin qui regroupe toutes les marques de beauté bio est celui qui compte actuellement le plus fort chiffre d’affaires au m2. Bien que les cosmétiques bio ne représentent que 7,5% du secteur, le potentiel est suffisamment attractif pour attirer les géants de la beauté.
Ainsi L'Oréal a racheté le laboratoire drômois Sanoflore (15 millions d'euros de CA) avec l’ambition de l’amener à l'égal de La Roche Posay (plus de 300 millions de CA). L’Oréal a aussi racheté la fameuse marque militante Body Shop.
On peut pourtant s’interroger : est-ce que les grands marques peuvent s’approprier un courant qui est fortement influencé par des « leaders » d’opinion tels que Madonna et qui bénéficient d’un effet de snobisme anti mass-market. Les leaders du bio, Weleda et Dr Hauschka, ont d’autre part une culture traditionnellement puisée dans la philosophie de l’anthroposophie. Cette doctrine, plutôt ésotérique, élaborée par Rudolf Steiner, vise à réconcilier la Nature et l’Homme.
Aujourd’hui c’est le côté « eco-friendly » et vert qui attire et qui fait apparaître des nouveaux produits entièrement naturels et porteurs de labels. Tout ce qui se trouve dans une salle de bains est concerné : crèmes de nuit, de jour, de contour des yeux, des lèvres, antirides, huiles de soin, masques de visage, gommages, laits corporels, antiboutons , mincissants, soins du décolleté, des mains, des pieds et des jambes, anti vergetures, …
Pour le bio, c'est relativement facile de faire la part des choses. En effet, la charte Cosmébio, a créé un label de cosmétique bio agréé par les experts Ecocert, affiché sur l'emballage des produits.
A l'origine, les consommateurs de cosmétiques bio étaient surtout ceux qui souffraient d'allergies ou d'irritations à la recherche et qui donc recherchaient des produits naturels, exempts de composants de synthèse tels que les parabens. Les parabens sont des conservateurs, susceptibles de provoquer des allergies de contact, dont l'exploitation dans les produits cosmétiques est réglementée par une directive depuis 1976.
Le leader mondial des cosmétiques bio est le suisse Weleda dont les ventes ont cru de 30% ces 5 dernières années (183,1 millions d'euros en 2006). La société allemande Dr Hauschka a réalisé un chiffre d’affaire des 75 millions d'euros en 2006 avec une croissance à deux chiffres. De nombreuses marques de cosmétiques bio et de distributeurs spécialisés apparaissent tandis que la grande distribution et les grands magasins s’y mettent.
Les cosmétiques bio attirent les grands groupes cosmétiques
Ainsi, au Printemps Haussmann, l'espace du grand magasin qui regroupe toutes les marques de beauté bio est celui qui compte actuellement le plus fort chiffre d’affaires au m2. Bien que les cosmétiques bio ne représentent que 7,5% du secteur, le potentiel est suffisamment attractif pour attirer les géants de la beauté.
Ainsi L'Oréal a racheté le laboratoire drômois Sanoflore (15 millions d'euros de CA) avec l’ambition de l’amener à l'égal de La Roche Posay (plus de 300 millions de CA). L’Oréal a aussi racheté la fameuse marque militante Body Shop.
On peut pourtant s’interroger : est-ce que les grands marques peuvent s’approprier un courant qui est fortement influencé par des « leaders » d’opinion tels que Madonna et qui bénéficient d’un effet de snobisme anti mass-market. Les leaders du bio, Weleda et Dr Hauschka, ont d’autre part une culture traditionnellement puisée dans la philosophie de l’anthroposophie. Cette doctrine, plutôt ésotérique, élaborée par Rudolf Steiner, vise à réconcilier la Nature et l’Homme.
Aujourd’hui c’est le côté « eco-friendly » et vert qui attire et qui fait apparaître des nouveaux produits entièrement naturels et porteurs de labels. Tout ce qui se trouve dans une salle de bains est concerné : crèmes de nuit, de jour, de contour des yeux, des lèvres, antirides, huiles de soin, masques de visage, gommages, laits corporels, antiboutons , mincissants, soins du décolleté, des mains, des pieds et des jambes, anti vergetures, …
Pour le bio, c'est relativement facile de faire la part des choses. En effet, la charte Cosmébio, a créé un label de cosmétique bio agréé par les experts Ecocert, affiché sur l'emballage des produits.
Produits de beauté bio - Des progrès techniques et de qualité
Malgré de nets progrès, la conservation des formulations de produits cosmétiques bio reste leur talon d'Achille par rapport aux produits de synthèse qui utilisent des conservateurs chimiques. Certains spécialistes pensent qu'il est possible de conserver les cosmétiques bio sans conservateurs de synthèse mais à condition de respecter des règles strictes.
C’est l’ensemble du process de fabrication des cosmétiques bio qui est concerné pour contrôler rigoureusement les matières premières et les emballages, maîtriser la filtration de l'air, etc.
C’est l’ensemble du process de fabrication des cosmétiques bio qui est concerné pour contrôler rigoureusement les matières premières et les emballages, maîtriser la filtration de l'air, etc.
Les valeurs du Bio et du naturel soutiennent le marché
Le consommateur est de plus en plus conscient de son environnement, dans sa diversité, voire dans sa fragilité. Le respect de soi devient une valeur centrale que les sociologues identifient comme à la base de l’attirance pour le développement durable et du bio.
Chacun comprend que le respect de la nature, de soi et des autres passe par les gestes du quotidien, des plus simples au plus impliquant. Les choix de chacun pour des produits bio, respectueux de l’environnement constitue une éthique de la vie qui s’exprime dans une attitude de consommation responsable.
Qualité, produits naturels, transparence, respect de la biodiversité, équité sont les maîtres mots de la cosmétique bio. Le secteur de la beauté est assez naturellement investi par cette sensibilité bio et durable comme le montre la croissance du marché des cosmétiques bio.
Chacun comprend que le respect de la nature, de soi et des autres passe par les gestes du quotidien, des plus simples au plus impliquant. Les choix de chacun pour des produits bio, respectueux de l’environnement constitue une éthique de la vie qui s’exprime dans une attitude de consommation responsable.
Qualité, produits naturels, transparence, respect de la biodiversité, équité sont les maîtres mots de la cosmétique bio. Le secteur de la beauté est assez naturellement investi par cette sensibilité bio et durable comme le montre la croissance du marché des cosmétiques bio.
Embellir la planète avec les cosmétiques bio
Comment utiliser des produits de beauté sans nuire à notre belle planète et à sa santé ? En utilisant des produits de cosmétique bio, évidemment !
Les cosmétiques bio sont à la mode
L’attrait pour les produits naturels et la sensibilité aux questions d'environnement n'ont jamais été aussi puissants. Conséquence directe sur le marché, où la beauté et la santé sont des catégories phares,les marques de cosmétiques bio sont de plus en plus nombreuses et les ventes atteignent des records. Pour un consommateur de plus en plus sensible au bien être, à l’hygiène et au naturel, le bio est à la mode.
Vive les produits de « bioté » !
Les cosmétiques bio sont à la mode
L’attrait pour les produits naturels et la sensibilité aux questions d'environnement n'ont jamais été aussi puissants. Conséquence directe sur le marché, où la beauté et la santé sont des catégories phares,les marques de cosmétiques bio sont de plus en plus nombreuses et les ventes atteignent des records. Pour un consommateur de plus en plus sensible au bien être, à l’hygiène et au naturel, le bio est à la mode.
Vive les produits de « bioté » !
lundi 13 juillet 2009
le vin BIO
La réglementation
La réglementation est très claire, l'absence de cahier des charges officiel concernant la transformation en vin des raisins issus de l'agriculture biologique fait que le vin bio n'existe pas. On ne trouve donc sur le marché que des vins issus de l'agriculture biologique.
Une définition du vin bio
Depuis janvier 2005, l'apposition d'un label bio est enfin possible sur les bouteilles de vin, mais uniquement pour la production de raisin et non pour leur transformation. Il lui est obligatoirement accolé la mention " vin issu de raisins de l'agriculture biologique ".
La vinification n'a donc toujours pas fait l'objet d'un accord entre les acteurs de la Bio et l'administration. Selon elle, les producteurs proposeraient un cahier des charges avec des doses jugées trop importantes de soufre (SO2). Pour les producteurs, ce refus serait une façon de protéger un autre " label ", celui de l'appellation d'origine contrôlée.
Quoi qu'il en soit, il était difficile de continuer de refuser le logo AB sur les raisins puisque ces derniers sont réellement produits selon un cahier des charges reconnu par le ministère de l'agriculture. Signalons toutefois l'existence de charte de droit privé réglementant une vinification plus " propre ".
De plus à partir de novembre 2005 et à l'exemple des Etats-Unis d'Amérique, la mention indiquant la présence de plusieurs allergènes est rendue obligatoire. Il s'agit entre autres de la présence d'oeuf, de fruits à coques et de sulfites.
En bref : comment se fait un vin "bio" ?
* Des rendement limités
* L'aération du sol et le respect de la vie microbienne
* Pas d'utilisation de produits chimiques de synthèse (herbicides, pesticides…)
* Des vendanges manuelles
* Peu ou pas de chaptalisation et d'acidification
* La limitation de SO2
* L'utilisation de levures indigènes
* Des filtrations et des collages ménagés.
Ces vins sont contrôlés par des organismes certificateurs indépendants.
Quelques chiffres
Nous savons qu'à ce jour les producteurs en bio sont un peu plus de 400, soit 0,35 % des producteurs conventionnels. Ce qui voudrait dire que lors d'une sélection, d'un concours ou d'un guide sur 100 vins présentés seul 0,35 se devrait d'être sélectionné ou médaillé.
La réglementation est très claire, l'absence de cahier des charges officiel concernant la transformation en vin des raisins issus de l'agriculture biologique fait que le vin bio n'existe pas. On ne trouve donc sur le marché que des vins issus de l'agriculture biologique.
Une définition du vin bio
Depuis janvier 2005, l'apposition d'un label bio est enfin possible sur les bouteilles de vin, mais uniquement pour la production de raisin et non pour leur transformation. Il lui est obligatoirement accolé la mention " vin issu de raisins de l'agriculture biologique ".
La vinification n'a donc toujours pas fait l'objet d'un accord entre les acteurs de la Bio et l'administration. Selon elle, les producteurs proposeraient un cahier des charges avec des doses jugées trop importantes de soufre (SO2). Pour les producteurs, ce refus serait une façon de protéger un autre " label ", celui de l'appellation d'origine contrôlée.
Quoi qu'il en soit, il était difficile de continuer de refuser le logo AB sur les raisins puisque ces derniers sont réellement produits selon un cahier des charges reconnu par le ministère de l'agriculture. Signalons toutefois l'existence de charte de droit privé réglementant une vinification plus " propre ".
De plus à partir de novembre 2005 et à l'exemple des Etats-Unis d'Amérique, la mention indiquant la présence de plusieurs allergènes est rendue obligatoire. Il s'agit entre autres de la présence d'oeuf, de fruits à coques et de sulfites.
En bref : comment se fait un vin "bio" ?
* Des rendement limités
* L'aération du sol et le respect de la vie microbienne
* Pas d'utilisation de produits chimiques de synthèse (herbicides, pesticides…)
* Des vendanges manuelles
* Peu ou pas de chaptalisation et d'acidification
* La limitation de SO2
* L'utilisation de levures indigènes
* Des filtrations et des collages ménagés.
Ces vins sont contrôlés par des organismes certificateurs indépendants.
Quelques chiffres
Nous savons qu'à ce jour les producteurs en bio sont un peu plus de 400, soit 0,35 % des producteurs conventionnels. Ce qui voudrait dire que lors d'une sélection, d'un concours ou d'un guide sur 100 vins présentés seul 0,35 se devrait d'être sélectionné ou médaillé.
La certification BIO
Pour que soit accordée l'appellation biologique, un produit doit comporter au moins 95% d'ingrédients issus de l'agriculture biologique. Il doit être transformé selon des règles stricts définies par l'IFOAM (Fédération International des Mouvement d'Agriculture Biologique) et être certifié par un organisme de contrôle agréé par le Ministrère de l'Agriculture. Toutes ces procédures permettent la traçabilité des aliments.
produits bio, plus chers?
Ils sont plus chers à l'achat. Cela s'explique par :
* une productivité moins importante qu'en agriculture conventionnelle
* un besoin plus important de main d'oeuvre
* une durée d'élevage des animaux plus longue donc des coûts alimentaires plus importants
* des coûts de transport plus élevés.
Mais ils coutent moins chers à la société car ils font moins appel à l'impôt.
* les contribuables dépensent moins car l'agriculture bio est peu subventionnée
* elle n'engendre pas de coût de dépollution
* elle diminue les phénomènes d'érosion et de lessivage des sols.
* une productivité moins importante qu'en agriculture conventionnelle
* un besoin plus important de main d'oeuvre
* une durée d'élevage des animaux plus longue donc des coûts alimentaires plus importants
* des coûts de transport plus élevés.
Mais ils coutent moins chers à la société car ils font moins appel à l'impôt.
* les contribuables dépensent moins car l'agriculture bio est peu subventionnée
* elle n'engendre pas de coût de dépollution
* elle diminue les phénomènes d'érosion et de lessivage des sols.
L'agriculture biologique
Il s'agit d'un mode de production agricole qui se distingue par la non utilisation de produits chimiques de synthèse, le recyclage des matières organiques naturelles, la rotation des cultures et le respect du bien-être animal. L'objectif principal étant de respecter l'équilibre des organismes vivants qui peuplent le sol. L'agriculteur biologique préserve l'environnement en évitant toute pollution et promeut ainsi la diversité biologique.
Les produits biologiques qui en découlent présentent de nombreux avantages : ils contiennent moins de nitrate et d'eau, plus de vitamines et de sels minéraux, pas de résidus de pesticides, ils ont une valeur nutritive globalement plus élevée et ils sont plus savoureux. Ils participent alors à une alimentation de qualité.
Les produits biologiques qui en découlent présentent de nombreux avantages : ils contiennent moins de nitrate et d'eau, plus de vitamines et de sels minéraux, pas de résidus de pesticides, ils ont une valeur nutritive globalement plus élevée et ils sont plus savoureux. Ils participent alors à une alimentation de qualité.
Label Bio, qu’est-que ça garantit exactement ?
« Bio » ne signifie donc pas simplement « naturel » mais c’est tout-de-même la première des garanties affichées. Ensuite tout dépend du type de produit concerné. Chaque label a évidemment ses exigences, nous présentons ici les caractéristiques communes à l’ensemble.
POUR L’AGRO-ALIMENTAIRE
Si c’est un produit agricole non transformé :
Pour les végétaux, le label certifie :
* que la culture est faite sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides, désherbants, fertilisants conventionnels…)
* que seuls les engrais verts sont utilisés et que la lutte contre les parasites et les maladies se fait de manière naturelle (sélection des cultures, prédateurs naturels d’un insecte…)
* que le mode de production respecte les ressources naturelles et la biodiversité (rotation des cultures, préservation des haies pour maintenir l’habitat des espèces…)
Pour les animaux, le label certifie :
* que l’alimentation des animaux provient de l’agriculture biologique et correspond à leurs besoins physiologiques
* que les races sont adaptées au milieu dans lequel elles sont élevées et que le comportement des animaux n’est pas modifié en profondeur
* que les animaux sont en bonne santé grâce à une logique de prévention et qu’ils disposent d’un espace correspondant à leurs besoins (espace, lumière, pâturage, abri…)
Si c’est une denrée alimentaire transformée (type jus de fruit…), le label certifie :
* qu’un maximum d’ingrédients est d’origine naturelle et issu en majorité de l’agriculture biologique
* que le transport est fait dans des conteneurs fermés (pas de mélange avec d’autres denrées alimentaires)
* que des substances chimiques polluantes pour l’environnement ou douteuses pour l’utilisateur ne sont pas utilisées (conservateurs problématiques, colorants chimiques…)
POUR LES PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE
Si c’est un produit de consommation type cosmétiques, nettoyants, le label certifie :
* qu’un maximum d’ingrédients est d’origine naturelle avec priorité à l’agriculture biologique
* que des substances chimiques polluantes pour l’environnement ou douteuses pour l’utilisateur ne sont pas utilisées (conservateurs problématiques)
* qu’il n’y a aucun composant issu d’animaux morts
* qu’aucun test sur animaux n’est pratiqué
* que l’emballage est recyclable et que les substances sont biodégradables et non polluantes.
Si c’est un produit textile, le label porte sur la matière première utilisée, c’est-à-dire le coton. Les garanties sont en fait les mêmes que celles exposées pour l’agriculture mais dans le cas du coton, il y a vraiment urgence ! En effet, la culture conventionnelle du coton est proportionnellement parlant la plus polluante au monde ! Le coton représente 2,4% des surfaces cultivées pour 24% des pesticides/insecticides utilisées sur la planète… sans oublier que l’OMS a constaté 220 000 décès et qu’au moins 25 millions de travailleurs agricoles sont victimes d’empoisonnements directement liés à la culture intensive du coton dans le Tiers-Monde (rapport 2007 d’EJF, ONG britannique très sérieuse) !!! Ce problème se double malheureusement pour les populations de l’effondrement du cours du marché ! Le « Bio » c’est donc aussi un moyen de préserver la santé des populations et une rentabilité pour les travailleurs agricoles et leurs familles.
ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES *
Les labels Bio garantissent également souvent :
* que les conditions économiques et sociales appliquées sont justes envers les partenaires et les salariés (prix juste au producteur, politique sociale au sein de l’entreprise)
* que l’étiquette permet d’informer le consommateur (détail et nom courant des composants utilisés en plus des noms scientifiques, adresse de l’organisme de certification)
* Le Bio et le Commerce Equitable ont des démarches voisines. En gros, le Bio certifie la qualité environnementale en intégrant un volet socio-économique plus juste, le Commerce Equitable, lui, certifie la qualité socio-économique en intégrant une gestion responsable de l’environnement. Aujourd’hui, certains produits peuvent en fait prétendre aux deux labels.
POUR L’AGRO-ALIMENTAIRE
Si c’est un produit agricole non transformé :
Pour les végétaux, le label certifie :
* que la culture est faite sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides, désherbants, fertilisants conventionnels…)
* que seuls les engrais verts sont utilisés et que la lutte contre les parasites et les maladies se fait de manière naturelle (sélection des cultures, prédateurs naturels d’un insecte…)
* que le mode de production respecte les ressources naturelles et la biodiversité (rotation des cultures, préservation des haies pour maintenir l’habitat des espèces…)
Pour les animaux, le label certifie :
* que l’alimentation des animaux provient de l’agriculture biologique et correspond à leurs besoins physiologiques
* que les races sont adaptées au milieu dans lequel elles sont élevées et que le comportement des animaux n’est pas modifié en profondeur
* que les animaux sont en bonne santé grâce à une logique de prévention et qu’ils disposent d’un espace correspondant à leurs besoins (espace, lumière, pâturage, abri…)
Si c’est une denrée alimentaire transformée (type jus de fruit…), le label certifie :
* qu’un maximum d’ingrédients est d’origine naturelle et issu en majorité de l’agriculture biologique
* que le transport est fait dans des conteneurs fermés (pas de mélange avec d’autres denrées alimentaires)
* que des substances chimiques polluantes pour l’environnement ou douteuses pour l’utilisateur ne sont pas utilisées (conservateurs problématiques, colorants chimiques…)
POUR LES PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE
Si c’est un produit de consommation type cosmétiques, nettoyants, le label certifie :
* qu’un maximum d’ingrédients est d’origine naturelle avec priorité à l’agriculture biologique
* que des substances chimiques polluantes pour l’environnement ou douteuses pour l’utilisateur ne sont pas utilisées (conservateurs problématiques)
* qu’il n’y a aucun composant issu d’animaux morts
* qu’aucun test sur animaux n’est pratiqué
* que l’emballage est recyclable et que les substances sont biodégradables et non polluantes.
Si c’est un produit textile, le label porte sur la matière première utilisée, c’est-à-dire le coton. Les garanties sont en fait les mêmes que celles exposées pour l’agriculture mais dans le cas du coton, il y a vraiment urgence ! En effet, la culture conventionnelle du coton est proportionnellement parlant la plus polluante au monde ! Le coton représente 2,4% des surfaces cultivées pour 24% des pesticides/insecticides utilisées sur la planète… sans oublier que l’OMS a constaté 220 000 décès et qu’au moins 25 millions de travailleurs agricoles sont victimes d’empoisonnements directement liés à la culture intensive du coton dans le Tiers-Monde (rapport 2007 d’EJF, ONG britannique très sérieuse) !!! Ce problème se double malheureusement pour les populations de l’effondrement du cours du marché ! Le « Bio » c’est donc aussi un moyen de préserver la santé des populations et une rentabilité pour les travailleurs agricoles et leurs familles.
ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES *
Les labels Bio garantissent également souvent :
* que les conditions économiques et sociales appliquées sont justes envers les partenaires et les salariés (prix juste au producteur, politique sociale au sein de l’entreprise)
* que l’étiquette permet d’informer le consommateur (détail et nom courant des composants utilisés en plus des noms scientifiques, adresse de l’organisme de certification)
* Le Bio et le Commerce Equitable ont des démarches voisines. En gros, le Bio certifie la qualité environnementale en intégrant un volet socio-économique plus juste, le Commerce Equitable, lui, certifie la qualité socio-économique en intégrant une gestion responsable de l’environnement. Aujourd’hui, certains produits peuvent en fait prétendre aux deux labels.
Un label Bio, qu’est-ce que c’est ?
Avant de s’interroger sur le Bio, voyons ce qu’est un label.
Qu’est-ce qu’un label ?
Un label, c’est un signe apposé sur l’emballage d’un produit qui avise le consommateur que ledit produit respecte un ensemble de critères définis dans un cahier des charges (document officiel du label). L’application des critères du cahier des charges est contrôlée par un organisme indépendant de certification, lui-même reconnu par l’Etat. Autrement-dit, un label est une garantie pour le consommateur et un véritable engagement de la part d’un producteur qui doit accepter les contrôles imposés mais qui en retour bénéficie de la notoriété et de la protection du label concerné. Un label Bio, c’est donc une sorte de certificat figurant sur l’emballage qui indique que le produit a été cultivé et/ou fabriqué et conditionné selon des normes dites « biologiques » respectueuses de l’environnement et de l’homme.
D’accord mais pourquoi on n’emploie pas simplement le terme « naturel » au lieu de « biologique » ou « bio » ?
Simplement parce que le mot « naturel » ne correspond à aucun label en France. Un produit qui est présenté comme naturel par son fabricant n’engage que celui-ci ou son agence de publicité ; le terme « naturel » n’est pas protégé et ne recouvre aucune réalité commerciale légale. Quels que soient les matières premières, les composants, les modes de production utilisés, tout le monde peut se dire « naturel » sans avoir de problème avec la loi alors que se dire « Bio » sans l’être expose à des poursuites avec à la clé des amendes très lourdes pour l’entreprise. Notons qu’en Allemagne cette nuance n’existe pas, les termes « produit naturel contrôlé » correspondent à une certification « Bio » française.
Qu’est-ce qu’un label ?
Un label, c’est un signe apposé sur l’emballage d’un produit qui avise le consommateur que ledit produit respecte un ensemble de critères définis dans un cahier des charges (document officiel du label). L’application des critères du cahier des charges est contrôlée par un organisme indépendant de certification, lui-même reconnu par l’Etat. Autrement-dit, un label est une garantie pour le consommateur et un véritable engagement de la part d’un producteur qui doit accepter les contrôles imposés mais qui en retour bénéficie de la notoriété et de la protection du label concerné. Un label Bio, c’est donc une sorte de certificat figurant sur l’emballage qui indique que le produit a été cultivé et/ou fabriqué et conditionné selon des normes dites « biologiques » respectueuses de l’environnement et de l’homme.
D’accord mais pourquoi on n’emploie pas simplement le terme « naturel » au lieu de « biologique » ou « bio » ?
Simplement parce que le mot « naturel » ne correspond à aucun label en France. Un produit qui est présenté comme naturel par son fabricant n’engage que celui-ci ou son agence de publicité ; le terme « naturel » n’est pas protégé et ne recouvre aucune réalité commerciale légale. Quels que soient les matières premières, les composants, les modes de production utilisés, tout le monde peut se dire « naturel » sans avoir de problème avec la loi alors que se dire « Bio » sans l’être expose à des poursuites avec à la clé des amendes très lourdes pour l’entreprise. Notons qu’en Allemagne cette nuance n’existe pas, les termes « produit naturel contrôlé » correspondent à une certification « Bio » française.
bio-futur - présentation du blog
Le « bio » a plus que jamais le vent en poupe. Il fait couler beaucoup d'encre, attise les débats, entre professionnels ou profanes, intéresse les médias et les consommateurs, ainsi bien entendu que les juristes et les politiques.
J'ai décidé de créer ce blog pour répondre à de nombreuses questions concernant ce nouveau moyen de production, mais aussi de consommation.
Car ne l'oublions pas, nous pouvons, en tant que consommateur, choisir un mode de production qui respecte la nature.
Alors, le bio est-il notre avenir????
N'hésitez pas à donner votre avis et vos idées!!!!!!!!!!
J'ai décidé de créer ce blog pour répondre à de nombreuses questions concernant ce nouveau moyen de production, mais aussi de consommation.
Car ne l'oublions pas, nous pouvons, en tant que consommateur, choisir un mode de production qui respecte la nature.
Alors, le bio est-il notre avenir????
N'hésitez pas à donner votre avis et vos idées!!!!!!!!!!
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